La cuisine vietnamienne : riche de saveurs et d’histoires
- Atelier Nem
- 9 mai
- 2 min de lecture
Quand on pense au Vietnam, les images de paysages enchanteurs et de marchés colorés viennent souvent en tête. Mais ce qui fait vibrer les cœurs (et les papilles !) de ceux qui s’y aventurent, c’est bien la cuisine vietnamienne. À la fois délicieuse, fraîche, légère et étonnamment diététique, elle séduit sans artifice, par son authenticité et sa richesse.

Une cuisine parfumée, accessible… mais subtile
Contrairement à certaines idées reçues, la cuisine vietnamienne est peu pimentée. Ce sont plutôt les herbes fraîches, les bouillons clairs, les sauces maison et les ingrédients simples mais bien choisis qui créent cette palette de saveurs unique. Menthe, coriandre, citronnelle, nuoc mam, gingembre, tamarin, oignons frits… chaque ingrédient joue sa note dans une belle symphonie culinaire.
Techniquement, les plats vietnamiens ne sont pas difficiles à préparer. Mais leur secret réside dans l’art de l’organisation, le sens du détail et surtout la recherche constante de l’équilibre : sucré, salé, acide, pimenté… Rien ne doit dominer, tout doit s’harmoniser. Un bon plat vietnamien, c’est un plat qui parle à tous les sens : il se regarde, se sent, se goûte, s’écoute (si si, pensez au croquant du rouleau de printemps ou au grésillement d’une crêpe banh xeo !) et se savoure même au toucher, avec les mains ou les baguettes.

Une cuisine à l’image de son pays : plurielle et vivante
Le Vietnam, c’est 54 ethnies, une géographie variée entre montagnes, rizières, plaines côtières et deltas, des climats très différents du nord au sud… Autant dire que la cuisine ne peut être qu’extrêmement diversifiée !
Chaque région, chaque communauté, chaque village même, a ses propres recettes, ses ingrédients fétiches, ses manières de faire. Au nord, on privilégie les plats délicats, sobres et équilibrés. Au centre, les plats sont plus raffinés, parfois plus relevés, héritage de la cuisine royale de Huê. Et au sud, on aime les saveurs généreuses, sucrées, et l’abondance d’herbes et de fruits exotiques.
Mais la diversité ne s’arrête pas là : chaque famille vietnamienne possède ses propres recettes, transmises de génération en génération. Des recettes qui évoluent, s’adaptent, racontent des histoires de migrations, de saisons, de souvenirs…
Une culture culinaire ancrée dans la vie
La cuisine vietnamienne se décline aussi selon les occasions. Elle s’invite partout :
Dans la rue, avec une culture street food incroyablement vivante, où l’on mange assis sur un petit tabouret en plastique, à toute heure de la journée.
À la maison, avec des plats simples, équilibrés et réconfortants pour le quotidien.
Lors des fêtes traditionnelles, comme le Têt (Nouvel An vietnamien), où les plats sont riches en symboles et en significations.
Et même dans les palais royaux, où certains plats historiques sont encore transmis et revisités.
La cuisine vietnamienne, ce n’est pas juste une affaire de goût : c’est une affaire de culture, de partage et d’émotion. Chaque plat raconte un bout de pays, une histoire familiale, une tradition qui continue à vivre… et à se réinventer.
Alors, si vous aussi vous souhaitez découvrir ou redécouvrir cette cuisine pleine de sens et de saveurs, poussez la porte de l’Atelier Nem. Vous verrez, derrière chaque nem, il y a toujours une histoire à raconte.
Lan Anh
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